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28 juillet 2012

MY LIFE IN SERIES (I/II) Une journée comme une



MY LIFE IN SERIES (I/II)

Une journée comme une autre.
Lecture matinale, quelques emails qui traînent jusqu'en début d'après midi et 3h de bidouilles sur photoshop. Je sens déjà pétiller mon cœur à l'idée de la soirée. La nuit tombe, enfin. Je prépare un léger dîner, dispose soigneusement chaque élément sur la table. Silence. Vaisselle. Une ultime inspection pour éviter les regrets; je sonde une dernière fois mon téléphone, formule une énième réponse. Extinction de facebook. Je programme le silence numérique à tous mes appareils et m'installe confortablement dans les replis de mon pyjama. L'excitation est à son comble. J'oublie le monde, je lance solennellement le dernier épisode de Downton Abbey.


Je retrouve la grâce glaciale de Lady Mary, l'honneur et l'air poupon de Matthew Crawley, les répliques cinglantes et éclatantes de la Dowager Countess of Grantham, la queue frétillante d'Isis et la rectitude débonnaire de Carson.
Rien n'est plus agrippant que la fiction et la fiction se conjugue au présent, dans la justesse de sa palpitation, avec cette série créée en 2010 par le scénariste de Gosford Park, Julian Fellowes.

Si le cinéma me déçoit de plus en plus (les films sont de plus en plus longs pour compenser le format des séries télévisées, les scénario rébarbatifs et souvent très vite ennuyeux), les séries, elles, renouent avec le genre du feuilleton haletant. Cette année, Downton était au palmarès de mes envolées lyriques ainsi que, dans un tout autre genre, la première saison de Game of Thrones.
Regarder un épisode des 2 premières saisons de Downton Abbey, c'est se lancer dans une croisière Austenienne et devenir personnage à son tour. Le monde peut s'écrouler, les villes s'enflammer, le titanic sombrer, je préviens, je ne bougerai pas d'un iota.

J'ai passé ces 3 derniers mois à flotter dans l'aristocratie anglaise du début du siècle précédent, corsetée mais réjouie, à ressentir les heurts de la prédisposition sociale, docile et insatisfaite, et à chercher remèdes aux désirs inavoués. Que ne donnerait-on pour posséder l'espace de quelque instants une atomique excitation ! Histoires quand tu nous tiens. Lecteur, je te le dis, je suis envoutée. Le style et l'élégance Downton, c'est une tasse de thé bien chaude au réveil et un verre de brandy en guise de "nightcap". Ce n'est pas sans avouer mon esprit romantique et rêveur que j'ai passé, repassé, rerepassé, rererepassé, rerererepassé (je n'ai pas vraiment compté) les séquences préférées, les épisodes entiers, les dialogues et les mots d'esprits qui sentent le soufre dans un milieu si policé, et, réveillée par cette nature qui n'a d'égal que des sentiments trop souvent enfouis sous la bêtise de la société de l'actualité avec laquelle je dois cohabiter, tenté d'analyser ce qui a créé en moi la Downton mania.

Exaltée, le reste peut partir en fumée.
Lecteur, es-tu prêt pour un été anglais ?

 


DOWNTON ABBEY, A DREAM STILL TRUE ?

DowntonAbbey_2

1. THE STORY

a. historical and social aspects

 

Histoire collective
La première saison de D.A. s'ouvre avec l'annonce du naufrage du paquebot britannique, le RMS Titanic, en avril 1912 et se termine avec celle de la première guerre mondiale, en juillet 1914. La seconde, ouvre avec la bataille de La Somme en 1916 et se termine aux premiers jours de l'année 1920.

Histoire personnelle
Le château, Downton Abbey, est tenu par the Earl of Grantham (que l'on peut traduire par "le comte de Grantham") dont le légataire est sa fille ainée, Lady Mary. Selon une des lois de l'époque, l'héritage du domaine ne peut se faire que par le lien du sang mâle. Lady Mary héritera donc du titre de comtesse (the title) mais ne peut prétendre à la propriété terrienne (the estate). L'héritage (the entail, ici the entail fee tail male) promis à Lady Mary grâce à son futur mariage avec un de ses cousins issu de la gentry britannique, Patrick, est remis en jeu lors de l'annonce du décès de ce dernier dans le naufrage du Titanic. De fait, le domaine est alors destiné à un arrière cousin, Matthew Crawley, avocat provincial, qui ne dispose d'aucun titre de noblesse. Deux visions du monde vont alors se mesurer au sein de la société upper class.
Parallèlement, the lower class, représentée essentiellement par les domestiques du château, dont le travail est tributaire du maintien en l'état de la famille Crawley (the Earl of Grantham avait épousé une riche héritière Américaine, Cora, afin de conserver la pratique du domaine) s'anime en sous-sol pour assurer à l'upper class son train de vie Edouardien. Pour combien de temps ? La première guerre mondiale, le frottement de la bourgeoisie et des nouvelles idées politiques ne vont faire qu'amplifier le décalage entre une société de classes, figée, Victorienne, issue de l'apogée de l'ère industrielle, et une société, plus souple, mouvante et moins dogmatique.

the ladder - WHF Talbot -1844 -RPSCollection Anti-capitalism_color
                  The Ladder, William Henry Fox Talbot, 1844                                Pyramid of Capitalist System, 1911

 

Downton Abbey n'est pas une série nostalgique, même si les personnages principaux incarnent une certaine vision de la beauté, des règles et des usages de la société aristocratique de la fin du XIXe siècle. Si la conservation du domaine et de l'imposant château est l'enjeu originel, les ressorts dramatiques se complexifient très vite; la propriété endosse rapidement le rôle symbolique de la cohésion et forme le théâtre, en apparence fastueux mais en réalité très ordinaire, où se déroulent les aspirations et mutations des personnages face à leur époque.

Upstairs, le personnage de Matthew Crawley doit gagner le cœur des occupants du château en prouvant sa loyauté et son honneur face aux enjeux de la succession. Tom Branson, le chauffeur irlandais, cultivé et politisé, diffuse ses idées autour de la table et de la voiture dont il a la responsabilité. Il personnifie autant la révolte de ses aïeux contre l'empire Britannique que l'amour dévoué qu'il éprouve pour la benjamine de la famille Crawley, Lady Sybil.
Downstairs, ce sont l'honneur et la loyauté de John Bates, le valet de pied boîteux, qui sont sans arrêt mis à l'épreuve lors d'obscures manigances d'autres personnages. Et si Thomas Barrow, autre valet de pied, conspire malicieusement et bute à recevoir la tendre affection des spectateurs et l'estime de ses "fellow coworkers" (confrères), c'est bien parce qu'il essaie par tous les moyens de sortir de sa condition sociale et de vivre pleinement son homosexualité.

Tous les jeunes personnages de Downton Abbey prennent acte, à un moment ou à un autre, de leurs positions sociales et entreprennent alors la quête de leur bonheur.

Upstairs, Lady Edith, la disgracieuse cadette de la famille Grantham, cherche aussi à trouver sa place et son indépendance dans une société qui ne pourra lui offrir ni domaine ni position sociale déterminée, sauf celle de l'entre-deux. Elle se fait chauffeur puis, dans les pas de sa sœur Sybil, aide soignante. Appeurée à l'idée de devenir la "spinster sister" (la vieille fille célibataire), ses espoirs sont systématiquement désappointés car elle s'éprend sensiblement des causes perdues et d'hommes inconstants ou "unsuitable". Les ambitions de la spectatrice que je suis l'imagine peu à peu prendre les traits d'une écrivain comme Edith Wharton et l'observerais volontiers devenir la future narratrice, a posteriori, d'un roman intutilé, Downton Abbey, le temps de l'innocence.

downton-abbey-womenLady Edith, Sybil and Mary Crawley

Downstairs, Gwen Dawson (saison 1) et Ethel Parks (saison 2), toutes deux femmes de chambre, rêvent d'ascension sociale. La première veut quitter le château pour se faire secrétaire et la seconde rappelle souvent à ses camarades qu'elle a d'autres projets plus ambitieux que de servir l'aristocratie. Quant à Daisy Robinson, la fille de cuisine qui assiste la cuisinière en chef, Mrs Patmore, après une longue série d'épreuves liées à l'apprentissage du métier, où l'obéissance servile la mène à épouser un homme qu'elle n'aime pas, elle commence à s'interroger sur la valeur de son savoir-faire dès la fin de la deuxième saison.

La pression sociale se fait autant sentir parmi les domestiques que parmi la haute société. On doit tenir son rang (downstairs) ou sa destinée (upstairs). Certains s'en accommodent plus que d'autres mais tous en sont touchés.


b. social and emotional interactions


A première vue, la question de la survie semble plus superficielle en haut qu'en bas mais en réalité on s'organise, on s'associe, on refuse, on comdamne, on passe outre, on pardonne, on essaie, on élabore, on négocie et on fait des compromis dans chacune des sphères. Les échanges entre les deux milieux s'influencent plus qu'ils ne s'opposent à proprement parler.

John Bates, qui ouvre la série par son arrivée à Downton Abbey, a été le compagnon d'armes de Lord Grantham lors de la Guerre des Boers.
Matthew Crawley accepte la proposition, qui lui paraît au premier abord totalement absurde, d'avoir un valet de pied pour honorer les manières de sa nouvelle famille mais aussi parce que son valet de pied, Alfred Molesley, ne reconnaît que son métier comme la valeur essentielle de son existence.
Tom Branson tentera ses premières embuscades politiques après la lecture d'ouvrages tirés de la bibliothèque des Crawley.
Lady Sybil, après avoir aidé la servante Gwen Dawson a réalisé son rêve, ne trouve plus beaucoup de satisfaction dans une vie faite de soirées, d'habillements et de coiffures élaborés et à son tour, lors de la première guerre mondiale, emploiera son temps jusqu'alors innocupé, au métier d'infirmière.
Les secrets de Lady Mary, et en particulier celui de sa réputation (voir l'épisode 3 de la saison 1: S01E03) ne tiennent qu'à la fidélité de sa gouvernante, Anna Smith, qui est autant sa meilleure amie — c'est elle qui assiste souvent ses effondrements émotionels (S02E01) — que sa conseillère lorsqu'il s'agit d'aborder des sujets tels que l'amour ou la raison. De même, elle entretient avec Charles Carson, le majordome de Downton, une relation ambigüe qui relève à la fois des exigences d'une maîtresse de maison et de l'amour filial. Lors d'un potentiel transfert du majordome dans une autre maison dont Lady Mary prendrait la direction, elle expose à son père la nécessité d'avoir Carson à ses côtés en lançant l'argument: "Carson brought me up." ("Carson m'a élevée." — S02E06).

Mais alors... Qui possède qui ? Qui tire les rênes à Downton Abbey ?

Au delà de la position attendue de la dialectique hegelienne du Maître et de l'Esclave, ce qui me plaît d'entrevoir dans la série, c'est non pas que le domestique, par sa force de travail se transforme lui-même (actif) et renverse le rapport de domination proposé par la classe dominante (passive) — n'oublions pas que Hegel est né au XVIIIe siècle, ce qui fait un vieux philosophe de plus à labourer pour les universitaires et pour moi, un vieux dinosaure de plus à intégrer puis à disqualifier au nom d'un système de pensée assurément binaire et largement rabougri — ce qui m'intéresse c'est plutôt l'interchangeabilité des rôles, des désirs et des devenirs qui sous le miroitement d'une idée commune — une vision de la société et de son bien-être, ici symbolisée par l'apparente division sociale au sein d'un même espace, Downton Abbey — traverse les personnages.

"Someone please tell me what is going on or have we all step through the looking glass ?" (Lady Violet Grantham, S02E08)

Nous ne naissons pas égaux devant l'existence mais nos aspirations le sont. Nous traversons tous le miroir de l'existence (the looking glass). Nous avons des devoirs envers chacun de nos semblables: les domestiques tiennent la maison et en retour, les Crawley, simples "custodians" ("dépositaires", comme le rappelle Lord Grantham à sa fille, S01E04) assurent la pérénité et la satisfaction de leurs employés. Downton Abbey souligne quelque peu notre système pyramidal et politique. Nous déléguons une partie de nos libertés à certaines personnes pour qu'en retour nous disposions du confort de ne pas nous faire maîtres en nos propres demeures car, comme l'envisage la promesse d'être Lord à Downton, celle-ci amène son lot de questions et de doutes (Quelles décisions prendre face au changement et à l'adversité ? Quelle pratique de la vie devons nous avoir pour conserver nos héritages ? Que devons-nous transmettre ?) 

 

The Breakfast - 1911 - William McGregor Paxton - American 1869-1941The Breakfast, William McGregor Paxton, 1911

 

"Nothing in life is sure." (Mrs Patmore, S01E01)

Nous avons aussi des devoirs envers nous-mêmes. Les événements et les rencontres conduisent à de nouveaux désirs et aspirations. Qu'en faire ? La série choisit de mettre l'accent sur l'honneur et la loyauté de ses personnages tout en montrant les variations de leurs attentes.

Matthew Crawley n'a d'abord que faire du domaine de Downton. Il veut rester avocat et pense s'occuper de la gestion de la propriété à ses heures perdues et pendant ses week-ends. Ce à quoi la mère de Lord Grantham, Lady Violet Grantham, répond: "What is a week end ?" En effet, les aspirations de Matthew ne sont pas en adéquation avec le monde étranger dont il est légalement le futur héritier. Le travail (job) et les week-ends n'ont pas d'existence pour l'aristocratie. Pourtant, au contact de ce "nouveau monde" et d'une nouvelle famille, ses sentiments vont basculer. Il tombe simultanément amoureux de l'héritage terrien (the estate) et de l'héritière en titre.
A l'inverse, Lady Mary endosse son statut d'héritière par le jeu. Elle prend les paris avec sa sœur cadette et se met à flirter avec de nombreux "suiters" (prétendants) mais ne peut se résoudre à épouser quelqu'un dont elle n'est pas amoureuse. Elle se dit elle-même "têtue" ("You know my character father, I'd never marry any man that I was told to. I'm stubborn.", S01E04) et n'accepte les règles que dans leurs fatalités ("So I am just to find a husband and get out of the way."). Une fois qu'elle prend conscience que le combat qu'elle mène pour son héritage est perdu et que cette bataille ne pourra concrétiser son bonheur, elle se libère du devoir et est alors capable d'entrevoir chez Matthew non plus un adversaire mais un ami et un interlocuteur priviliégié. La similarité de leurs existences, toutes deux engagées dans la survie en l'état du domaine, la conduit à son tour, à tomber amoureuse.

Les personnages les plus intègres, ceux qui se font devoir de fidélité envers eux-même, attisent notre sympathie en tant que spectateur. Ce sont ceux là qui, en accomplissant l'élégance de leurs vies, expriment au mieux la réussite.


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2. MY FAVORITE DOWNTON

a. a world of visions

tree1tree2tree3Downton Abbey, extracts from Season 1 — 2010

 


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b. a world of details


 lily elsie ladies

 

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"So put that in your pipe and smoke it !" (Lady Violet Grantham, S01E07)



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  3. DOWNTON'S INFLUENCES and AESTHETICS

pride and prejudicePride and Prejudice by Joe Wright, 2005

 

 

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Lady_Mary_Crawley juliette_the_green_girl - John White Alexander - American 1856-1915
           Lady Mary Crawley, Downton Abbey, Season 1                Juliette, The Green Girl, John White Alexander, 1898

Ruth St sybil dress - S01E04
           The dancer Ruth St. Denis, 1914                                 Sybil's new dress, Downton Abbey, S01E04

 

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formes.

 

 

 

 

da-patchworkDownton Abbey, patchwork from S02E01 — 2011

 

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aelv-patchworkGone with the Wind by Victor Fleming and George Cukor, 1939

 

 

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father and daughter

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 under construction/texte en cours

 

 

 

 

 

 

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