J'écoute respirer la planète et prend la mesure
J'écoute respirer la planète et prend la mesure d'une humanité bien trop fière et fragile pour oser prétendre disposer du monde.
Nature reminds me I live a vain life.
Le regard suspendu, les mains crispées et le cerveau en vrac.
Pas envie d'aller bosser.
Le rire pour s'entraîner à la maturité.
"médite sur la vanité du monde"
Et toi ? A quoi tiens-tu ?
A une branche ? A une liane ?
Ou aux racines ?
Epiphany, Hapax or Serendipity ?
Les poètes pour nous ouvrir aux autres réalités.
Puisque le professeur n'est pas revenu à son poste, je continue de le remplacer.
Alors c'est ça, ma réalité ?
Le compromis financier.
Soudaine envie d'œuvrer ailleurs,
quand la puissance de l'éphémère s'achemine,
vers la fatigue et la routine.
Faire de mon quotidien un feu d'artifice permanent,
ou s'oublier comme un mort-vivant.
Spring Soon
Pour réveiller ma petite conscience, des gens...
des nécessaires, de brèves ondées, des éclats de pierre
précieux, comme chaque bouffée d'air
marins, qui peuvent encore se permettre de naviguer
l'océan, la liberté, le sentiment de vivre et d'exister.
Onfrayise et Stieglerise...
Non, je ne veux pas fonctionner.
Pas de plan de carrière. Pas d'ambition.
Aux bottes ni du pouvoir, ni du blé.
Faire de mon métier ma liberté,
Attentive et affiliée.
Déjà, sans Hamlet, mon crâne inhumé.
Ne reste que mes dents pour déterminer,
mon avidité et ma dévoration,
du saignant sablier.
Mouais, bref, des rimes plates en "é".
Rien d'extraordinaire sous mes grands airs,
faussement singulier — pâquerettes au ras,
d'évaluer la source, trouble, de mes influx nerveux,
alors que cheveux du cerveau ne poussent pas.
Si une seule restée de rime en "é"
:
Chié !
Projet M.O.
lu: Esthétique du pôle Nord (LdP, 2004)